Né le 16 décembre 1824 à Guivry (Aisne) ; ouvrier passementier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était fils de père inconnu ; marié, père d’un enfant. Il avait été condamné dans la Seine, en 1868, à six mois de prison pour complicité de vol par recel.
Après le 18 mars 1871, simple garde dans une compagnie sédentaire du 239e bataillon, disait-il, il avait été élu délégué de la 3e compagnie du bataillon. Fait prisonnier le 28 mai, il fut condamné, le 9 avril 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. L’obligation de résider fut levée en 1877 ; amnistié, il rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/804 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.