LUPIN Jean, Marie

Né le 11 octobre 1842 à Chilly (Haute-Savoie) ; demeurant à Paris ; fabricant de fournitures de pianos ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il fut condamné, le 18 mai 1863, à six mois de prison pour vol.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 152e bataillon de la Garde nationale ; après le 18 mars 1871, il fut incorporé à la 7e compagnie du 79e bataillon. Il ne fit aucun service, dit-il, parce que membre de la commission militaire du XVIIIe arr. : il distribuait aux fédérés des armes et des munitions que lui envoyait l’administration de la guerre et s’occupait de la solde et des secours attribués aux femmes des gardes nationaux. Il faisait partie de la commission chargée de rechercher et de faire marcher les réfractaires, mais il affirma n’en avoir jamais fait rechercher. Il devint président du Comité de vigilance du XVIIIe arr. Il fréquentait les clubs et les réunions publiques.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient satisfaisants. Il fut condamné, le 29 avril 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée le 15 août 1876, en huit ans de détention ; il obtint, le 4 mars 1878, une remise d’un an, puis du reste de la peine le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64903, notice LUPIN Jean, Marie, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 janvier 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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