Né le 15 février 1832 à Ottrot (Alsace) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; il vivait en concubinage. Il avait servi l’armée pendant quatorze ans, dont quatre dans la Garde impériale.
Pendant le Siège et sous la Commune de Paris, il fut simple garde au 178e bataillon. Il assura des gardes intérieures, une à la porte de Neuilly, une à celle de Bicêtre. Il se trouvait à l’Hôtel de Ville depuis le 14 mai 1871. Il fut fait prisonnier par les Prussiens, porte de Romainville ; le commissaire de police du quartier de Grenelle, XVe arr., disait que c’était un « mauvais sujet, partisan forcené de la Commune ».
Il fut condamné, le 20 mars 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Le 15 janvier 1879, il obtint remise de sa peine et rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/762. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.