LUYCKFASSEL François, Augustin

Né le 20 février 1850 à Caen (Calvados) ; domicilié à Clichy-la-Garenne (Seine) ; fumiste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Repris de justice, il avait subi, de 1867 à 1870, quatre condamnations de deux à six mois de prison pour tentative de vol et d’escroquerie, vol et vagabondage. Pendant la guerre, il habitait Rouen (Seine-Inférieure).
Il sortit de prison le 31 décembre 1870, prétendit avoir quitté Rouen le 14 mai 1871 et être arrivé le 17 à Paris où il venait voir ses parents. Arrêté, dit-il, le lendemain, il fut incorporé dans un bataillon en formation et envoyé à la barricade de la rue des Acacias (XVIIe arr.). Arrêté le 28 à Belleville, il prétendit ne pas savoir le numéro du bataillon dans lequel il était entré.
On avait sur lui de très mauvais renseignements : il vivait du produit de la prostitution des filles publiques. Il fut condamné, le 9 avril 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques ; le 17 septembre 1874, à Nouméa, il fut condamné à un an de prison pour évasion ; il faisait partie de la Tierce, société secrète constituée par certains déportés, semble-t-il ; après l’amnistie, il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64921, notice LUYCKFASSEL François, Augustin, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 janvier 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/747 et BB 27.

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