MABILAT Jean, Étienne

Né le 14 mars 1852 à Neuvy-sur-Loire (Nièvre) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; il vivait avec sa mère à Châtenay, près de Sceaux (Seine) depuis 1862 ; il signait d’une croix.
À l’approche des Prussiens, il se réfugia avec sa mère à Paris, 36, rue Perceval (XIVe arr.) et s’enrôla au 41e bataillon, 4e compagnie de marche. Après l’armistice, il alla travailler avec son frère, dit-il, à Plessis-Piquet (?) jusqu’au 10 avril 1871. Revenu à Paris, il fut enrôlé de force — d’après lui — à la 2e compagnie de marche du 103e bataillon fédéré ; son frère et son parâtre servaient aussi dans les rangs des insurgés.
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 9 avril 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée en déportation simple le 9 octobre 1872. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64936, notice MABILAT Jean, Étienne, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 5 janvier 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable