MADOZ Constant, Victor

Il était marié, père d’un enfant. Ancien militaire, il avait quitté l’armée avec un certificat de bonne conduite.
Sergent à la 9e compagnie du 180e bataillon de la Garde nationale, pendant le 1er Siège, il conserva ce grade après le 18 mars 1871. Blessé, le 25 mai, place de la Bastille, il fut soigné à l’hôpital Sainte-Eugénie, où il fut arrêté le 29 mai.
Quelques jours avant la Commune, il avait sauvé la vie d’un sergent de ville auquel la foule voulait faire un mauvais parti. Il fut condamné, le 22 février 1872, par le 16e conseil de guerre, à deux ans de prison et dix ans de privation des droits civiques.