MAFFRAND Joseph

Par Jean Maitron

Né le 13 janvier 1847 à Saint-Georges-la-Pouge (Creuse) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Demeurant à Paris, 12, rue de Chazelles prolongée (XVIIe arr.) ; célibataire ; il habitait Paris depuis 1863. D’après une lettre de recommandation du 28 février 1879 de Martin Nadaud, le père du condamné était chef d’atelier depuis 40 ans (s’agirait-il de Hippolyte Maffrand ?). C’était une famille honorable que Nadaud connaissait depuis son enfance.
Pendant le 1er Siège, Maffrand faisait partie de la 4e compagnie du 91e bataillon de la Garde nationale et il continua son service après le 18 mars 1871. Du 1er au 22 mai, il demeura dans les tranchées de Levallois-Perret. Blessé le 24 mai à la barricade élevée au coin de la rue Lafayette et du Faubourg-Saint-Denis, Xe arr., il fut condamné, le 1er février 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il eut de bonnes "notes" en déportation ; le 24 janvier 1878, sa peine fut commuée en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64975, notice MAFFRAND Joseph par Jean Maitron, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 janvier 2020.

Par Jean Maitron

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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