MAGINOT Jules, Nicolas

Né le 7 juillet 1848 à Ligny-en-Barrois (Meuse) ; y demeurant ; galochier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; soldat au 107e régiment de ligne. Il avait été mis en maison de correction jusqu’à l’âge de dix-huit ans à la suite d’un vol commis en 1863 ; libéré, il avait été condamné, le 20 juillet 1865, à deux ans de prison pour vol et vagabondage. En août 1870, il était incorporé au 20e régiment de ligne, comme engagé volontaire pour deux ans. Le mois suivant, il fut versé au 107e à Paris ; il déserta en janvier. Après l’armistice, il se rendit à Ligny.
Au début d’avril 1871, il vint à Paris et s’enrôla dans la 3e compagnie du 2e bataillon de chasseurs fédérés. Il soutint avoir refusé de servir la Commune de Paris, mais reconnut toutefois avoir appartenu quatre jours au 204e bataillon de la Garde nationale.
Arrêté le 28 mai, boulevard Saint-Martin, sans équipements et sans arme, il fut incarcéré à Rochefort et condamné, le 15 mai 1872, par le 18e conseil de guerre, à la déportation simple et à la dégradation militaire. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article64982, notice MAGINOT Jules, Nicolas, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 janvier 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/784 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable