MAITRE Claude

Né le 5 octobre 1820 à Autun (Saône-et-Loire) ; participant à la Commune du Creusot.

Il fit son service militaire de 1841 à 1847 et fut nommé sous-officier en Afrique en 1844. Après sa libération, il travailla chez Schneider pendant vingt ans ; renvoyé en 1867, il s’établit, marié, cabaretier au Creusot.
Commandant de l’un des trois bataillons de la Garde nationale du Creusot, il participa à la proclamation de la Commune, le 26 mars 1871 et fut condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée par un arrêt de la cour d’assises de Saône-et-Loire en date du 9 septembre 1871. Voir J.-B. Dumay.
Il était alors en Suisse, à Vevey, chef des magasins de la fonderie Roy et compagnie. Dans une lettre adressée à Mac-Mahon, le 30 octobre 1876, il prétendait avoir assuré l’ordre. Gracié en 1879, il vint s’installer à Chalon-sur-Saône.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65091, notice MAITRE Claude, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 21 novembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/828 et BB 27. — Arch. Dép. de Saône-et-Loire, série M. — Journal de Saône-et-Loire, 12 septembre 1871. — P. Ponsot (Voir Dumay J. B.). — Arch. fédérales Berne, carton 53 cote actuelle (lettre du conseil d’État vaudois au conseil fédéral, Lausanne, 19 avril 1879). — A. Jeannet, « La Commune au Creusot, ses origines, son procès », La Physiophile, Montceau-lès-Mines, 1993. — Notes d’A. Jeannet.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable