Né le 4 mars 1827 à Dieue (Meuse) ; demeurant à Paris, 68, boulevard Mazas (XIIe arr.) ; comptable et dessinateur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était marié, père de deux enfants. Il avait subi trois condamnations dont deux à l’amende pour outrages envers agents de l’autorité, et l’autre à quatre mois de prison pour vol en 1854.
Ancien militaire, il appartint pendant le 1er Siège au 73e bataillon de la Garde nationale comme lieutenant. Fin mars 1871, il se mit au service de la Commune de Paris comme lieutenant d’état-major dans la XIIe légion ; peu de jours après, il passa capitaine. Il travaillait au bureau de la légion, rue d’Aligre (XIIe arr.). Il soutint avoir été plusieurs fois arrêté pour « défaut de zèle » ; il entra à l’hôpital le 28 avril pour maladie et en sortit le 6 mai. Il reprit du service, fut arrêté le 22 mai à Passy (XVIe arr.) et condamné, le 11 juin 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple.
Embarqué en mai 1873 sur le Calvados pour la Nouvelle-Calédonie, il mourut le 31 décembre 1875 à l’hôpital de Numbo. Il avait été jugé par contumace par le 4e conseil de guerre sous le nom de Dalien.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/76, BB 24/855 et H Colonies 91.