Né le 3 septembre 1845 à Paris ; garçon perruquier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi deux condamnations de un et six mois de prison pour escroquerie. Les renseignements donnés par ses patrons n’étaient pas mauvais.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 5e compagnie sédentaire du 61e bataillon de la Garde nationale. Il prit part à l’émeute du 31 octobre 1870 et continua son service sous la Commune ; il participa au combat de Châtillon. À la mi-avril 1871 il alla à Asnières et on l’arrêta le 23 mai.
Il fut condamné, le 20 janvier 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.