Né le 17 mars 1851 à Paris ; ajusteur mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. De 1867 à 1870, il avait subi six condamnations pour vagabondage, mendicité et vol (?) : le 27 juillet 1867, à Paris, un mois de prison pour vagabondage ; le 29 mai 1868, à Paris, un mois de prison pour vagabondage ; le 8 août 1868, à Paris, un mois de prison pour vagabondage ; le 6 février 1869, quatre mois de prison pour vagabondage ; le 19 avril 1870, à Paris, quinze jours de prison, toujours pour vagabondage ; le 25 mai 1870, à Paris, trois mois de prison pour mendicité (note : « vérifier indication de condamnation pour vol »).
Garde aux Vengeurs de Paris et à la guerilla de la XIXe légion fédérée, il fut condamné, le 29 mai 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple. À l’île des Pins, il eut une « mauvaise conduite et une moralité douteuse » ; amnistié, il rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/840. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.