MANTOIS Jules

Né le 27 janvier 1832 à Tonnerre (Yonne) ; marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Il avait été condamné en 1852, à Tonnerre, à 25 f d’amende pour coups et blessures volontaires.
Fin février 1871, il était lieutenant à la 2e compagnie de marche du 59e bataillon de la Garde nationale et il continua son service sous la Commune de Paris ; en mai, il occupa Bicêtre, Vanves et Issy.
Il fut condamné, le 9 novembre 1871, par le 8e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, qui fut commuée en déportation simple le 15 août 1876 ; il était arrivé à Nouméa le 4 mai 1873. En déportation, il eut une conduite et une moralité passables : « caractère faux et dissimulé », « n’est pas animé d’un bon esprit ». Il obtint remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65223, notice MANTOIS Jules, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 janvier 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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