Né le 17 février 1831 à Montillot (Yonne) ; demeurant à Méry-sur-Oise (Seine-et-Oise) ; carrier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié ou célibataire, on ne sait. En 1859 il avait été condamné à trois mois de prison pour outrages public à la pudeur, et en 1863, à quinze jours de prison pour injures à un agent.
Il arriva à Paris le 7 avril 1871. Marceau servit la Commune de Paris comme garde au 61e fédéré. Arrêté le 28 mai, il fut incarcéré à Rochefort.
Il fut condamné, le 22 mai 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple pour faits insurrectionnels. C’était un ivrogne et un débauché. À l’île des Pins, il eut une « bonne conduite, une bonne moralité » et était « laborieux » ; sa peine fut commuée en obligation de résider, en 1877 puis remise, et il rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/840. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot.