MARCEAUX Édouard, Joseph

Né le 18 mars 1835 à Paris ; cuisinier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de trois enfants. Pendant le 1er Siège, il appartint à une compagnie sédentaire du 187e bataillon de la Garde nationale et remplit pendant quatorze jours les fonctions de sous-lieutenant.
Sous la Commune de Paris, ce bataillon avait été licencié, et réformé seulement fin avril 1871. Marceaux, incorporé alors à la 3e compagnie de marche, alla à Vanves, puis se rendit aux Prussiens à Belleville, XIXe arr., le 27 mai.
Rien aux sommiers ; d’assez bons renseignements sur son compte furent fournis par le commissaire de police du quartier de l’École militaire (VIIe arr.). Il fut condamné, le 27 janvier 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple. En Nouvelle-Calédonie, il fut autorisé à résider au chef-lieu le 10 novembre 1875 mais il était enclin à l’ivrognerie et fut réintégré à l’île des Pins, sur sa demande, le 13 janvier 1877 ; il se conduisit bien et, le 4 janvier 1878, obtint remise de sa peine ; le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65257, notice MARCEAUX Édouard, Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 janvier 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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