MARCÈS Henri

Né le 25 avril 1827 à Paris ; y demeurant, boulevard de Ménilmontant ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il n’avait pas fait partie de la Garde nationale pendant le 1er Siège et entra après l’armistice comme simple garde au 192e bataillon ; il fut blessé fin avril 1871, après avoir passé dix jours à Neuilly (barricade de la rue Peyronnet) et reprit son service au bout d’une semaine, avant la cicatrisation de sa blessure au front. Fait prisonnier à Passy (XVIe arr.) le 22 mai, il affirmait n’avoir jamais été condamné.
Les renseignements obtenus sur son compte étaient bons. Il fut condamné, le 4 mars 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint de bonnes notes en déportation, et la remise de sa peine le 11 mars 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65263, notice MARCÈS Henri, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 14 janvier 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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