Né le 5 avril 1842 à Marzy (Nièvre) ; chauffeur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; garde au 178e bataillon fédéré, « par ses relations semblerait affilié à l’Internationale » (lettre du commissaire spécial de Fourchambault).
Marchand était originaire de Fourchambault (Nièvre) où sa famille habitait « depuis plus de trente années » en 1879. Il n’avait encouru qu’une condamnation pour outrages, par paroles, envers un garde champêtre, condamnation peu grave sans doute, puisque la peine n’est pas mentionnée au dossier.
Garde dans une compagnie de marche du 178e bataillon de la Garde nationale pendant le Siège, il continua son service sous la Commune de Paris, mais prétendit n’avoir suivi le bataillon dans aucune de ses sorties.
Le 10e conseil de guerre le condamna cependant le 18 mai 1872, à la déportation simple.
Marchand dut partir pour la Nouvelle-Calédonie et ne bénéficia de la remise de sa peine que le 20 avril 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/840, n° 3170, BB 27 et H Colonies 90.