MARCHAND Jules, Denis (ou Jules, Auguste)
Né le 23 mai 1851 à Aulnay-les-Bondy [?] (Seine-et-Oise) ; élève architecte ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; sa mère, veuve, était marchande de meubles, 147, boulevard Ornano (XVIIIe arr.) ; on le dit « d’opinions anarchiques ».
Il fut, sous la Commune de Paris, capitaine au 143e bataillon fédéré. Condamné par contumace, le 24 octobre 1872, sous les prénoms de Jules, Denis, il fut arrêté au début de 1874 et condamné le 8 juillet 1874, par le 16e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 23 juillet 1875. Sa peine fut commuée en quatre ans de détention (1876) et remise en 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/809 et BB 27. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 1765). — Arch. PPo., listes de contumaces. — Le Mouvement social, n° 37, oct-déc. 1961 (reproduction, pp. 62-63, de la copie qu’il rédigea en mai 1871 au concours de recrutement d’officiers d’état-major. Sujet traité : « Du rôle de la Garde nationale dans les différentes révolutions parisiennes ». Marchand obtint 6 sur 10). — Note de Louis Bretonnière.