Né le 23 octobre 1854 à Auvers (Seine-et-Oise) — qui peut être Auvers-sur-Oise ou Auvers-Saint-Georges ; demeurant à Paris ; journalier ; communard.
Il était au service d’une marchande de légumes de la Chapelle lorsque, pendant le 1er Siège, il s’enrôla dans les Pupilles de la République. Après l’armistice, il entra comme domestique dans un hôtel garni, rue Caroline (XVIIe arr.) ; il en sortit le 5 avril 1871. Il se fit incorporer dans une compagnie de marche du 207e bataillon de la Garde nationale, alla au Pont d’Asnières (deux jours), puis au pont de Clichy (quinze jours), et enfin à Neuilly (du 11 au 22 mai). Il se rendit le 28 mai aux Prussiens, porte de Romainville.
Il fut condamné, le 20 avril 1872, par le 15e conseil de guerre, à cinq ans de détention ; le 21 novembre 1872, il obtint remise du reste de sa peine, mais la privation des droits civiques fut maintenue.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/761.