Né le 1er août 1828 à Aire-sur-la-Lys (Pas-de-Calais), demeurant à Clichy-la-Garenne (Seine) ; ouvrier cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf en 1869. Incorporé en 1848 dans un régiment de chasseurs à cheval, il fut libéré du service militaire et nommé facteur des postes. Révoqué en 1868 pour habitude d’ivresse, il travailla comme journalier, puis entra au 34e bataillon de la Garde nationale. Il fut promu caporal.
Sous la Commune de Paris, il fut délégué de son bataillon. Sous-lieutenant au début de mai, il fut condamné, le 12 octobre 1871, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques. Autorisé à résider à Nouméa, le 2 mars 1874, il fut réintégré à l’île des Pins le 14 juillet 1874 pour mauvaise conduite, puis il s’amenda. Le 12 juillet 1877, il obtint remise de sa peine, et le 15 janvier 1879 l’obligation de résider fut levée.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/731. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.