MARCY Émile, Joseph

Il était marié, père de cinq enfants. Il avait été condamné, en 1838, à Valenciennes, à six mois de prison pour vol ; en 1841, à six mois de prison pour vente d’effets d’équipement ; en 1846, à six jours de prison pour coups et blessures ; il ne reconnut pas la première condamnation ; c’était une erreur, disait-il.
Engagé volontaire pendant la guerre dans un corps franc, il revint à Paris, pour mauvaise santé, avant le début du Siège. Sous la Commune de Paris, il fut caporal au 215e bataillon de la Garde nationale. Il aurait quitté la Garde nationale au début de mai 1871 et se serait installé marchand des quatre-saisons. Arrêté le 15 juin, il fut incarcéré à Rochefort.
Il fut condamné, le 23 janvier 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple. Il fut bien noté en Nouvelle-Calédonie. En 1876, sa femme demanda et obtint la séparation judiciaire, dans la crainte que son mari qui la maltraitait ne revînt un jour auprès d’elle. Le 19 juillet 1878, Marcy obtint remise de sa peine et, le 11 mars 1879, l’obligation de résidence fut levée, mais aucune personne de sa famille ne voulut le recevoir.