Né à Paris le 6 mai 1831 ; tailleur d’habits, puis cantonnier au service des Ponts et Chaussées ; adhérent de l’AIT ? ; communard.
Il était marié, père de deux enfants.
Caporal dans la Garde nationale pendant le 1er Siège, il aurait crié : « Vive la Commune », le 31 octobre 1870. Après le 18 mars 1871, il passa sergent, fut élu délégué de compagnie et membre du Comité de Vigilance. Les 2 et 3 avril, il participa à la sortie en direction du Mont Valérien. Lorsqu’il fut arrêté, il dit au commissaire de police : « Oui, j’ai servi la Commune et je m’en fais honneur. Ce serait à refaire que je recommencerais ». « On croit qu’il était membre de l’Internationale ».
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 26 juin 1874, à dix ans de travaux forcés et à dix ans de surveillance. Il n’avait subi auparavant aucune condamnation.
Il fut gracié le 15 janvier 1879 et rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/809, n° 7648 et H colonies 91. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.