Né le 9 février 1843 à Rouen (Seine-Inférieure) ; « se disant marchand camelot » ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Matelot aux Équipages de la Flotte de la division de Cherbourg et congédié en 1868, il fut condamné, le 12 mai 1870, à trois mois de prison pour vol.
Rappelé pour la durée de la guerre, Marette fut dirigé sur Paris et attaché au service de l’artillerie du fort de Nogent. Condamné à cette époque par le 1er conseil de guerre de Paris à un an de prison pour refus d’obéissance, il était détenu à la prison de la Roquette lorsque survint le 18 mars 1871. Libéré par les fédérés le 23, Marette s’enrôla dans la flottille de la Commune.
Arrêté le 6 juin 1871 à Aubervilliers, il fut condamné, le 26 février 1872, par le 7e conseil de guerre à la déportation simple ; le 21 février 1877, il était condamné à dix ans de travaux forcés, en Nouvelle-Calédonie, pour attentat à la pudeur. Il fut cependant amnistié le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/835 n° 2328. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.