Né le 20 septembre 1838 à Rezonville (Moselle) ; demeurant à Paris, 47, rue Au-Maire (IIIe arr.) ; ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avoua avoir été condamné en 1866 à treize mois de prison pour vol ; vol dont il ne se reconnut d’ailleurs pas coupable.
Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il fut simple garde à la 2e compagnie de marche du 239e bataillon. Il n’aurait rejoint le 239e bataillon que le 3 avril 1871 « sous menace d’incarcération ».
Fait prisonnier le 28 mai, alors qu’il était caché dans une maison en construction, à Belleville, XIXe arr., il fut incarcéré à Rochefort et condamné, le 29 avril 1872, par le 25e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 21 juin 1879, il obtint remise de sa peine et rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/779. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.