MARIE Jean, Jacques

Né le 15 octobre 1832, à Apremont (Cher) demeurant, 223, rue du Faubourg-Saint-Martin, Paris, Xe arr. ; tailleur de pierre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Célibataire, il avait trois ou quatre enfants de la femme de son frère.
Capitaine, en 1871, à la 4e compagnie du 269e bataillon fédéré, il fut condamné par contumace, le 21 janvier 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 23 mai 1876, par jugement contradictoire, le 3e conseil de guerre le condamna à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 22 avril 1877. Il obtint la remise de sa peine en 1879. En 1876 il avait écrit à ses enfants et à sa « femme » une quinzaine de lettres demeurées au dossier : 7 et 14 mai, 6 juin, 10 et 28 juillet, 1er et 4 août, 9, 14, 18, 24 et 28 septembre, 6 et 14 octobre 1876. Dans chacune de ces lettres, Marie témoignait de sa foi en Dieu.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65384, notice MARIE Jean, Jacques, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 janvier 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/823, n° 5370. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 2201). — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Dép. Cher, série M, police politique. — Note de Louis Bretonnière.

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