Né le 8 septembre 1835 à Brienon-l’Archevêque (aujourd’hui Brienon-sur-Armançon, Yonne) ; demeurant à Paris, 7, rue Marie-Louise (Xe arr.) ; éventailliste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il avait subi deux condamnations : l’une, le 4 janvier 1867, à trois mois de prison et 25 F d’amende pour abus de confiance, et l’autre, le 6 novembre 1868, à huit mois de prison pour escroquerie.
Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il fit partie d’une compagnie de marche du 107e bataillon de la Garde nationale. Élu sous-lieutenant à la suite du combat de Buzenval, il fut élu lieutenant le 8 avril 1871. Il se cacha durant la dernière semaine ; le 15 avril, il avait cherché à quitter Paris et le service de la Commune.
Il fut condamné, le 5 août 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 23 août 1877, il obtint remise de sa peine, puis le 12 décembre 1878 l’obligation de résider fut levée ; il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/778. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.