MARISE Henri, Baptiste

Il était marié, père d’un enfant. Ancien soldat au 16e bataillon de chasseurs à pied, il fut libéré avec un certificat de bonne conduite. Il avait subi deux condamnations : l’une à 25 F d’amende pour outrages à un agent et l’autre à quatre mois de prison pour vol de bois à brûler.
Pendant le 1er Siège, il était caporal au 195e bataillon de la Garde nationale. Il sortit de prison le 5 avril 1871 et se rendit aussitôt à son ancien bataillon ; il alla à Neuilly, puis, le 8 mai, au château de la Muette (XVIe arr.) ; on l’arrêta le 22 mai.
D’après le commissaire de police du quartier de la Roquette (XIe arr.), les renseignements sur son compte n’étaient pas mauvais. Il fut condamné, le 30 avril 1872, par le 16e conseil de guerre, à un an de prison et à dix ans de privation des droits civiques.