Né vers 1828 ; condamné pour sa participation à une émeute ouvrière à Roubaix en 1867.
Il fut condamné, le 21 mars 1867, par le tribunal correctionnel de Lille, à dix mois de prison pour participation à l’émeute ouvrière du 16 mars à Roubaix (Nord). Voir J. Castelain. Il aurait dit : « Ceux qui acceptent ces conditions sont des lâches » (on venait de placarder l’affiche constatant une transaction). Il lutta aussi avec un agent et pendant qu’on le conduisait au poste, il criait : « Mes frères, ne me laissez pas arrêter. »