MARLAN Nicolas, Ferdinand

Né le 15 janvier 1842 à Frépillon (Seine-et-Oise) ; tonnelier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il se livrait, dit-on, à l’ivrognerie et avait « subi une condamnation pour escroquerie » (sans autre précision).
Marlan servit pendant la guerre au 2e bataillon des mobilisés de l’Eure.
Licencié à l’armistice, il arriva le 26 mars 1871 à Paris et s’enrôla dans le 177e bataillon fédéré puis dans les Vengeurs de Paris. Blessé le 3 mai à Issy, il resta une dizaine de jours à l’hôpital Saint-Antoine, puis fut fait prisonnier le 22 mai.
Il fut condamné, le 26 mars 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873, et fut gracié le 31 octobre 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65429, notice MARLAN Nicolas, Ferdinand, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/840, n° 3174, et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable