Né le 18 juin 1818 à Vimory (Loiret) ; demeurant, 4, rue Doudeauville à Paris (XVIIIe arr.) ; ouvrier en soie ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père d’un enfant ; il habitait Paris depuis 1837.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 8e compagnie sédentaire du 125e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune jusqu’au 23 mai 1871 ; élu caporal le 5 avril, il fut blessé le 23 mai par un pan de mur qui s’écroula, touché par un obus.
« Son père, incorporé dans le même bataillon et délégué de sa compagnie au Comité central, a été fusillé sur une barricade. » Arrêté le 24 mai à La Villette, il fut incarcéré à Rochefort. Marois fut condamné, le 17 février 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/805. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.