Né le 8 mai 1839 à Merrey-sur-Arce, arr. de Bar-sur-Aube (Aube) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il vivait en concubinage. Pendant le Siège et la Commune de Paris, il fut garde dans une compagnie de marche du 181e bataillon. Il recherchait des réfractaires et était un habitué du club de l’église Saint-Eustache, Ier arr. Le 23 mai 1871, il se réfugia chez un ami ; il y fut fait prisonnier le 28.
Condamné, le 27 juin 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint remise de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/776. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.