MARSEY Louis, Amable

Né le 6 juillet 1845 à Paris ; y demeurant, 3, rue Élisa-Borey (XXe arr.) ; bombeur de verre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Sergent-fourrier à la 4e compagnie de marche du 201e bataillon pendant le 1er Siège, il cessa son service après l’armistice et s’établit marchand des quatre-saisons. Au début d’avril 1871, il fut nommé sous-lieutenant d’état-major auprès du colonel Jules Colette et chargé en outre du service des vivres. Écroué à Mazas pour pillage d’un hôtel, 81, rue de Grenelle-Saint-Germain, il fut libéré le 23 mai ; on l’arrêta le 21 mars 1872.
Aucune condamnation ne figurait à son casier. Il vivait avec une femme dont il avait trois enfants et qu’il avait épousée depuis peu. Il fut condamné, le 5 octobre 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée pour avoir pillé l’hôtel de Civrac et un appartement du boulevard Saint-Germain ; le 4 avril 1873, sa peine fut commuée en déportation simple, puis remise le 24 janvier 1878 ; le 19 octobre 1878, l’obligation de résidence fut levée. Il était arrivé à Nouméa le 8 décembre 1873, il rentra par le Var.
D’après ses parents (lettre du 7 mars 1878 au président de la Commission des grâces), il était père de deux enfants de neuf et sept ans ; la mère était décédée à l’Hôtel-Dieu le 7 février 1877.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65482, notice MARSEY Louis, Amable, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/781. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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