MARTI Auguste

Né le 13 décembre 1836 à Saint-Pierre-lès-Calais (Pas-de-Calais) ; demeurant à Paris ; tourneur-mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était non marié, père de trois enfants. Il avait été condamné six fois pour vol, rébellion, injures et coups à agents et infraction à un arrêté administratif (sans autres précisions). Il fut expulsé deux fois de la Seine ; il ne travaillait pas et vivait aux dépens de prostituées.
Pendant le 1er Siège, il fit partie d’une compagnie de marche du 82e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871. Le 2 avril, il se trouvait au plateau de Châtillon et fut fait prisonnier le 4.
Condamné, le 29 janvier 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il eut assez bon esprit, semble-t-il, disent les rapports de déportation ; sa conduite fut assez bonne, sa moralité passable. Le 14 février 1878, il obtint remise de sa peine et, le 15 janvier 1879, l’obligation de résidence fut levée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65517, notice MARTI Auguste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/743, n° 2820. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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