Né le 26 janvier 1820 à Gondrexange (Meurthe) ; cintreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père de deux enfants. Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 41e régiment de ligne, Martin s’enrôla comme garde à la 1re compagnie du 244e bataillon fédéré. Au début de mai 1871, il passa dans le génie. Il fut arrêté le 22 mai.
Il avoua avoir subi deux condamnations ; « une à trois mois de prison pour attentat à la pudeur et l’autre à six semaines (?) de prison pour vol ». « Plusieurs certificats joints au dossier sont favorables ». Il fut condamné, le 8 mai 1872, par le 26e conseil de guerre, à la déportation simple pour faits insurrectionnels. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Amnistié le 15 janvier 1879, il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/840, n° 3176. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.