Né le 11 février 1849 à Verrières (Marne) ; y demeurant ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; soldat de la classe 1869 intégré au 33e régiment d’infanterie, le 11 août 1870, il fut versé au 67e régiment le 16 mars 1871. Il ne parut pas à son nouveau corps et, le 19 mars, resta au Luxembourg sans suivre les troupes à Versailles. Le 15 avril, il s’enrôla comme simple garde au 166e bataillon de la Garde nationale. Cité à l’ordre du jour, le 28 avril, pour sa belle conduite, il fut élu caporal quelques jours après.
Le 29 mai, il réussit à sortir de Paris et se réfugia à Crugny (Marne). Condamné par contumace le 4 juillet 1872, par le 6e conseil de guerre, il fut arrêté le 20 janvier 1873, et condamné le 20 mai à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire ; le 8 novembre 1873, sa peine fut commuée en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879 ; il était arrivé à Nouméa le 9 août 1874, il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/793 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.