Adhérent de l’AIT à Paris
Jeune Français ; fils d’ouvrier ; membre, en 1869, d’une section parisienne de l’Internationale.
Ex-abbé, il fit paraître à Paris, en 1868, une brochure intitulée : Lettre d’un jeune prêtre athée et matérialiste à son évêque, le lendemain de son ordination. (Bibl. Nat. in-8°, 16 p., 8° Ln 27/24684). Martinaud fut condamné à deux ans de prison. Amnistié le 15 août, neuf mois après sa condamnation, il sortit de Sainte-Pélagie et émigra en Suisse ; J. Guillaume le vit arriver à Neuchâtel le 5 septembre 1869. Il travailla avec lui comme compositeur et comme délégué de la section de Neuchâtel, assista avec lui au congrès de Bâle.
Le texte de la brochure de Martinaud, reconstitué « de mémoire », fut publié dans le Progrès des 2 et 16 octobre 1869 (d’après J. Guillaume, L’Internationale, op. cit., t. I, pp. 188-189).