MARY Eugène

Né le 3 janvier 1851 à la Rivière-Saint-Sauveur (Calvados) ; demeurant à Paris, 81, rue de Javel (XVe arr.) ; frappeur, forgeron, chaudronnier-riveur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait été condamné le 7 mai 1869 à quinze jours de prison pour bris de clôture.
Pendant le 1er Siège, il fit partie du 178e bataillon de la Garde nationale ; après l’armistice, il travailla avec son père jusqu’au 22 mars 1871. Il fut arrêté par les fédérés le 6 avril — dit-il — et incorporé de force à la 3e compagnie du 82e bataillon. Deux jours plus tard, il se fit une entorse ; soigné à l’ambulance de la rue Violet (XVe arr.), il en sortit le 17 avril et, selon lui, n’aurait plus fait de service. Mais ces affirmations étaient contredites par les dépositions de témoins.
Il fut condamné, le 2 avril 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 15 janvier 1879, il obtint remise de sa peine et rentra par le Calvados.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65647, notice MARY Eugène, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/778. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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