Né le 12 avril 1842 à Paris ; y demeurant, 4, avenue du Bel-Air (XIIe arr.) ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Marié, sans enfant, il vivait séparé de sa femme. Ancien militaire, il avait été nommé capitaine au 138e bataillon de la Garde nationale lors du 1er Siège.
Révoqué après le 31 octobre 1870, journée révolutionnaire à laquelle il avait pris part, il fut élu, après le 18 mars 1871, lieutenant, puis capitaine, et, vers le 11 avril, major général préposé au service des subsistances des forts du Sud.
Il fut condamné par contumace, le 28 novembre 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, puis condamné à la même peine en jugement contradictoire, le 2 juillet 1873, par le 3e conseil de guerre ; il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Le 7 mai 1877, sa peine fut commuée en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/795. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 984). — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.