MASSON Lucien, Alphonse, Jules, Joseph, dit L’Épiné

Né le 2 février 1841 à Lyon-Guillotière (Rhône) ; commis-voyageur ; domicilié à Paris, 26 rue de l’Étoile (XVIIe arr.) ; communard.

Marié, père de deux enfants, Lucien Masson avait été incorporé comme engagé au 7e régiment de dragons à Valencienne le 28 mai 1859, nommé maréchal des logis-chef le 1er juillet 1860, il fut rétrogradé le 10 août 1861 ; le 20 septembre 1862, il fut nommé maréchal des logis secrétaire du colonel du régiment, mais il fut à nouveau rétrogradé le 1er mars 1863 avant d’être renommé maréchal des logis secrétaire du colonel le 17 mars suivant ; le 20 mai 1864, il fut nommé secrétaire du trésorier, puis le 1er juin suivant maître d’armes, il fut à nouveau remis dragon de 2e classe le 20 décembre 1867 et libéré le 27 mai 1868 avec certificat.

Pendant le Siège de Paris, il fut élu lieutenant en premier le 14 septembre 1870 dans la 8e compagnie, puis capitaine en second le 27 septembre dans la 11e compagnie du 155e bataillon de la Garde nationale.
Continuant de servir après le 18 mars 1871, il fut nommé successivement officier d’état-major puis délégué à la 17e légion, puis, le 11 mai, colonel et chef de l’état-major de Delescluze ; il commanda également le fort d’Issy.
D’après un rapport du commissaire de police de son quartier, c’était « un homme intelligent, fin, intrigant, vantard, constamment en uniforme, à cheval et en voiture ».

Il fut condamné par contumace, le 2 septembre 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, puis la même année, à Paris, par défaut, à un an de prison pour abus de confiance. Il obtint la remise de sa peine en 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65722, notice MASSON Lucien, Alphonse, Jules, Joseph, dit L'Épiné, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 21 juillet 2022.

SOURCES : Arch. Min. Guerre, 7e conseil GR 8 J 255 (n° 591). — Arch. Paris, D2R4 30 et D2R4 214. ― Arch. PPo., BA/368 et listes de contumaces. ― L’Industriel de Saint-Germain-en-Laye, 7 septembre 1872.

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