Né le 19 mai 1833 à Ségur-le-Château (Corrèze) ; demeurant à Paris, rue Galande (Ve arr.) ; épicier-herboriste ; communard.
Il était marié, père de deux enfants.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 118e bataillon de la Garde nationale et fut nommé membre du conseil de famille, ou délégué de sa compagnie, à l’époque de l’armistice. Désigné, dans la deuxième quinzaine d’avril 1871, pour faire partie d’une compagnie de marche, il fut versé dans une compagnie sédentaire sur production d’un certificat médical. Le 30 avril, il fut élu délégué au cercle du bataillon. D’après ses déclarations, il avait été également délégué au comité de légion.
Il fut condamné, le 5 février 1874, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple ; il séjourna à Quélern ; le 23 mai 1874, sa peine fut commuée en dix ans de bannissement, le 2 août suivant en cinq ans de bannissement, puis remise le 15 janvier 1879. Il résidait alors en Belgique.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/801 et H colonies 258. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 279507 (en 1880).