MAULION Ferdinand

Il était marié, père de trois enfants. Il avait servi au 31e régiment de ligne et avait été libéré en 1851, comme caporal.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de l’artillerie de la Garde nationale. À partir du 7 avril 1871, il fut employé comme concierge au ministère de l’Instruction Publique ; il rentra chez lui le 23 mai.
D’après le commissaire de police du quartier du Panthéon (Ve arr.), les renseignements sur son compte étaient assez bons. Il fut condamné, le 29 février 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; le 1er mai 1872, sa peine fut commuée en deux ans de prison avec privation des droits civiques.