Né le 22 août 1842 à Paris ; y demeurant ; journalier ; communard.
On le dit en 1863 « garçon cuiseur » à l’abattoir de Montmartre, et il habitait, 30, boulevard des Poissonniers, XVIIIe arr. ; célibataire. Il avait subi deux condamnations, l’une à deux mois et l’autre à trois mois de prison pour coups et blessures.
Pendant le 1er Siège il fit partie des Mobiles de 48. Blessé, il sortit de l’ambulance fin février 1871 et rejoignit son bataillon qui fut licencié le 1er avril. Il s’engagea aussitôt au 168e bataillon de la Garde nationale. Il fit deux sorties à Montrouge et à Issy ; fait prisonnier le 1er mai à Issy, il fut incarcéré à Rochefort et condamné, le 18 mars 1872, par le 9e conseil de guerre, à deux ans de prison, dix ans de privation des droits civiques et dix ans de surveillance. On rechercha en vain sa trace en Nouvelle-Calédonie, en 1877, pour une affaire de succession.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759 et H colonies 258. — Louis Bretonnière, Roger Pérenès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, Université Inter-Ages, 1995. — Notes de M. Cordillot.