MAUVILLY Jean-Baptiste

Il était célibataire (ou marié, sans enfant ?). Il fit un congé dans les sapeurs pompiers de la ville de Paris et fut libéré en 1855 comme caporal de 1re classe avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le Siège, il fit partie de la 8e compagnie sédentaire du 242e bataillon dont les hommes remplissaient les fonctions de pompiers auxiliaires ; il fut nommé lieutenant en février 1871.
Selon le commissaire de police, les renseignements recueillis sur son compte étaient bons. Il fut condamné, le 14 novembre 1871, par le 14e conseil de guerre, à cinq ans de prison. D’après une notice individuelle de Landerneau (Finistère) en date du 23 juillet 1876, il venait d’Embrun (Hautes-Alpes) et, en mai 1875, avait pris part à des actes d’insubordination ; depuis, il était « soumis et laborieux ». Il obtint remise de sa peine le 1er septembre 1876.