Ouvrier métallurgiste (ajusteur) ; président du Cercle des ouvriers métallurgistes de la Guillotière, à Lyon (Rhône) ; membre du groupe lyonnais de l’AIT dit groupe de la rue Sainte-Élizabeth, en liaison directe avec Londres.
Il fit partie de la délégation des mécaniciens lyonnais à l’Exposition universelle de 1867. Il fut à ce titre membre de la Commission ouvrière fondée à Paris à cette occasion (Voir Janin).
Il habitait alors 105, Grand’Rue-de-la-Guillotière.
Un rapport de police de février 1870 le décrivait ainsi : « Socialiste proudhonien, ambitieux, dissimulé, intelligent, et dont les menées sont marquées au coin de la prudence. A figuré parmi les délégués de l’exposition de 1867 et a conservé des relations avec la délégation parisienne ; il a également des relations avec les ouvriers de Saint-Étienne, du Creusot, de Rive-de-Gier et de plusieurs villes importantes du Midi. Il a été président de la dernière grève [1869] des mécaniciens... »
Voir Collet, A.-M. Loenger et Louis Reculet.
SOURCES : Arch. Mun. Lyon I 2/55, pièce 27. — Eugène Tartaret, Commission ouvrière de 1867. Recueil des procès-verbaux des assemblées générales des délégués et des membres des bureaux électoraux, Paris, Imp. Augros, 1868, X-320 p. — Notes de R. Skoutelsky.