MELET Jean-Baptiste

Né le 30 juin 1822 à Moutoux (Jura) ; demeurant à Paris ; polisseur sur verre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Il avait été condamné, le 3 septembre 1863, à treize mois de prison pour vol.
Ancien militaire, il servit comme caporal-sapeur dans le 162e bataillon de la Garde nationale pendant le 1er Siège. Il recommença à travailler après l’armistice, mais, au début d’avril 1871, il reprit son grade. D’après lui il était allé une seule fois à la porte de Vanves avec deux sapeurs pour y porter des vivres.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient satisfaisants (selon la police) ; toutefois, il était signalé « comme ayant montré des opinions très exaltées et favorables à la Commune ». Il fut condamné, le 11 mars 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65944, notice MELET Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/758. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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