MÉLIN Jean, Adolphe

Né le 27 juillet 1827 à Paris ; y demeurant ; contremaître en bijouterie ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Il avait fait un congé aux guides de la Garde impériale et avait été libéré avec un certificat de bonne conduite.
Capitaine, pendant le 1er Siège, au 114e bataillon de la Garde nationale, il avait conduit sa compagnie place de l’Hôtel de Ville, le 31 octobre 1870 ; le 18 mars 1871, il fut élu commandant de son bataillon. Il aurait démissionné au début d’avril, mais, le 15 mai, il avait repris son commandement et avait reçu le drapeau rouge. Il se serait retiré en apprenant l’entrée des troupes dans Paris.
Condamné, le 7 novembre 1871, par le 11e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il vit sa peine commuée le 20 avril 1879, en cinq ans de bannissement, puis remise le 29 mai 1879. Il mourut le 29 octobre 1900 à Nouméa.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article65953, notice MÉLIN Jean, Adolphe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 février 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/773 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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