Militant de l’AIT à Paris
Fin avril 1870, la police de l’Empire, qui préparait le plébiscite du 8 mai, arrêta les principaux dirigeants de l’Internationale sous la double inculpation de complot et de société secrète. Robin, qui rédigea une protestation, et ses camarades du conseil fédéral parisien de l’Internationale qui la signèrent, dont Ménard, s’élevèrent publiquement contre cette accusation et revendiquèrent pour l’Internationale le droit d’être la « conspiration permanente de tous les opprimés et de tous les exploités ». Voir Berthomieu.
Un blanquiste, nommé Ménard, — y a-t-il identité ? — avait été condamné en 1867 à quinze jours de prison pour avoir manifesté place de l’Hôtel-de-Ville contre Napoléon III et l’empereur d’Autriche (cf. M. Dommanget, Blanqui et l’opposition révolutionnaire..., op. cit.).