Né le 2 août 1832 à Saint-Quentin (Gironde) — qui peut être Saint-Quentin-de-Baron ou Saint-Quentin-de-Caplong ; négociant et journaliste ; communard.
Il était marié.
Il fut rédacteur en chef de La Marinière et, en 1870, de La Famine, hebdomadaire.
Il fut, sous la Commune de Paris, lieutenant au 90e bataillon fédéré.
Il put s’échapper, gagner Londres — en 1872 sa présence fut toutefois signalée aux Batignolles — et c’est par contumace qu’il fut condamné, le 23 novembre 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il avait été acquitté, le 11 avril 1872, du chef d’abus de confiance et d’escroquerie. Il fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Min. Guerre, 17e conseil (n° 645). — Arch. PPo., liste de contumaces.