Né le 6 janvier 1841 aux Châtelliers-Chateaumur (Vendée) ; maréchal-ferrant à Faye-l’Abbesse (Deux-Sèvres) ; sympathisant de la Commune de Paris.
Jean-Louis Menjoulou était le fils de Jean Menjoulou, né en 1808 à Hours (Basses-Pyrénées), et de sa seconde épouse, Marie Louis Guedon (1809-1862). Son père avait été gendarme à la Meilleraye avant d’être instituteur communal à partir de 1838. Jean-Louis Menjoulou eut une sœur, née le 23 avril 1842, prénommée Euphrasine, Opportune. Il avait une demi-sœur, Florence (1836-1873), épouse Vendé, et un demi-frère ainé, Jean, décédé à 17 ans le 14 avril 1855.
Il déclara le décès de son père aux Chatelliers, le 5 avril 1866 et était alors maréchal à Montigny (Deux-Sèvres).
Ayant tenu, le 4 juin 1871, des propos favorables à la Commune de Paris dans l’auberge du sieur Gotard, à Geay (Deux-Sèvres), il fut inculpé « d’avoir, par des cris ou des discours proférés dans un lieu public, fait l’apologie de faits qualifiés crimes par la loi ».
Traduit devant la cour d’assises des Deux-Sèvres, il fut reconnu coupable, mais, le jury ayant admis en sa faveur des circonstances atténuantes, il ne fut condamné qu’à un mois de prison (audience du 4 septembre 1871).
Il ne figurait pas dans le recensement de Faye-l’Abbesse en 1872.
SOURCES : Arch. Dép. Vendée, état civil. — Arch. Dép. Deux-Sèvres, recensements. — Le Mémorial des Deux-Sèvres, journal politique paraissant à Niort, 7 septembre 1871. — Notes d’Alain Dalançon.