Par Pierre-Henri Zaidman
Né le 14 novembre 1844 à Carouge (Suisse) ; plombier ; domicilié 62, rue de la Roquette (Paris, XIe arr.) ; communard.
Fils de parents français, François Mercier s’engagea le 5 décembre 1870 dans la 12e compagnie (devenue 4e compagnie de guerre) du 180e bataillon de la Garde nationale. Il continua de servir après le 18 mars 1871 et fut élu sergent. Il resta à Vincennes avec sa compagnie jusqu’au début du mois de mai puis prit part à des combats à Issy où il tira plusieurs paquets de cartouches. Le 22 mai, il se rendit place du Prince Eugène puis il défendit une barricade, rue des Amandiers où il tira six cartouches et aida à transporter un blessé. Il rentra chez lui le 25 au soir et ressortit le 28 pour chercher des vivres. Il fut alors arrêté chaussée de Ménilmontant.
Il fut condamné, le 11 mai 1872 par le 11e conseil de guerre, à dix ans de bannissement avec circonstances atténuantes.
Par Pierre-Henri Zaidman
SOURCES : Arch. Min Guerre, GR 8 J 317 (708). — Arch. Paris, D2R4 124. — Arch. Nat., BB 24/866. — Arch. fédérales Berne, carton 193 (cote actuelle).